Quelques faits :
- Au niveau de la métropole, mais très certainement également à Pessac aussi, la part de la modale de l'automobile recule depuis 10 ans, tout en restant importante (environ 50% des déplacements). De son coté la part modale du vélo est en très nette hausse sur la même période.
- Notre métropole, et Pessac en particulier connaissent une forte croissance démographique, et une attractivité renforcée depuis la mise en service de la LGV Bordeaux-Tours en 2017, mais dont les fondamentaux restent la qualité de vie et la situation géographique.
- Les pessacais sont sensibles aux difficultés de circulation, mais également (parfois paradoxalement) se préoccupent de la vitesse et de l'intensité du trafic motorisé dans leur quartier et demandent d'avantage d'infrastructure cyclables.
- Le réseau de transport en commun n'est globalement pas suffisamment rapide et attractif pour concurrencer sérieusement l'automobile sur des trajets à échelle métropolitaine.
Nous devons pendant la prochaine mandature infléchir la politique de mobilités pour accompagner le tassement de la part modale auto et l'émergence d'autres alternatives globalement plus efficaces et adaptées. Nous devons nous donner les moyens de conjuguer croissance et renouvellement démographique avec une meilleure qualité de vie. Les choix à venir en matière de voirie et d'urbanisme doivent viser à attirer de nouveaux pessacais qui possèdent et utilisent moins de voitures individuelles.
- Inverstir dans des transports en commun efficaces
- http://metrobordeaux.com
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- Sécuriser et pacifier le réseau secondaire
- C'est une attente forte à la fois des riverains soucieux de leur cadre de vie immédiat, mais aussi des usagers utilisant le vélo dans des rues étroites et ne pouvant structurellement pas être équipées d'aménagements cyclables
- Proposition 1: Définir 30km/h comme limite de vitesse par défaut à Pessac sur tout le réseau secondaire hors zone rurale.
- Proposition 2: Mettre en oeuvre des aménagements ponctuels permettant d'éviter le trafic de transit sur des voies secondaires inadaptées, et réorienter ce trafic marginal mais problématique vers les axes principaux. L'idée est de rendre la traversée en racourci de certains ilots soit impossible en obstruant certaines voies, soit suffisamment lent pour rendre le raccourci inatractif.
- Grands axes et avantage modal vélo/piétons
- Lutter contre les raccourcis automobiles (proposition 2) fait partie de ce dispositif
- Proposition 3: Mettre en oeuvre le Réseau Vélo à Haut Niveau de Service défini par Vélo-Cité au niveau de la métropole
- Proposition 4: Résorber systématiquement les discontinuités cyclables sur le réseau principal. Partout où les motorisés passent, les vélos doivent passer en toute sécurité.
- Proposition 5: Réglementer le trafic poids lourds de transit (notamment ceux empruntant notre voirie en raccourci entre l'A62 et la rocade Ouest.
- Proposition 6: Donner systématiquement un avantage modal aux vélos en créant des raccourcis inaccessibles aux motorisés à des endroits stratégiques sur les grandes coupures urbaines (rocade, voie ferrées, Bourgail...).
- Proposition 7: à chaque refection de voirie, proposer et débattre de l'opportunité de supprimer des emplacements de stationnement de surface (hors PMR), en particulier ceux situés à moins de 200 mètres de parkings suffisamment capacitaires.
- Proposition 8: faire respecter le non-stationnement sur trottoirs ou bandes cyclables, qui est endémique à certains endroits, en créant si nécessaire et possible des parkings regroupés à relative proximité et en installant des potelets ou autres dispositifs protégeant les espaces piétons.
