domingo, 30 de abril de 2017

Traverser Pessac à vélo, une petite aventure

Notre ville, Pessac, est traversée sur une longueur d'environ 14km par la route d'Arcachon.  Cet voie antique reliant Bordeaux à la Teste est aujourd'hui devenu un axe local majeur, doublé au Sud par l'autoroute A63. Il relie quasiment tous nos quartiers entre eux,  joue souvent le rôle de rue commerçante, et constitue pour Bordeaux le seul axe non-autoroutier vers le bassin d'Arcachon.

A l'heure ou Bordeaux métropole affiche de grandes ambitions pour soutenir l'essor du vélo comme mode de déplacement, on pourrait espérer que cette voie majeure devienne praticable de bout en bout à vélo de manière confortable et sécurisée, permettant ainsi d'offrir une alternative viable à la voiture pour les petits trajets. C'est actuellement loin d'être le cas. 

Piste cyclable seulement sur 30% du parcours
Le traffic motorisé est relativement important, et la limite de vitesse s'élève par endroit à 70km/h (Toctoucau-Pacha). Dans ce contexte l'aménagement adapté est la piste cyclable (par opposition à la bande cyclable, non séparée de la chaussée. Or ce type d'aménagement n'équipe actuellement que 30% du parcours.


Des discontinuités très génantes entre les quartiers
Tout d'abord Toctoucau est totalement isolé du reste de la ville par une section sans aménagement où filent les véhicules dont beaucoup de poids lourds à 70km/h. Le syndicat de quartier demande une piste cyclable depuis de nombreuses années, et il semble que ce soit désormais à l'étude, mais non encore réalisé.

Ensuite au niveau du carrefour de l'Alouette, où le cycliste est invité à se fondre en amont du carrefour dans une circulation automobile relativement difficile à gérer pour les néophites du vélo urbain. Ce carrrefour fait l'objet d'un projet urbain, mais rien n'indique encore qu'on pourra plus facilement le franchir à vélo. Plus loin, au Monteil, l'usager de la bicyclette voit de nouveau sa piste cyclable venant de l'Alouette s'arrêter brutalement, et doit de s'intégrer dans un flux de circulation souvent compliqué.  Certes la limite est rabaissée à 30km/h sur cette portion, mais la file du feu s'étirant souvent jusqu'au bout du Monteil, il est difficile de la remonter, et beaucoup sont tentés d'utiliser le trottoir. A se demander pourquoi on n'y a pas prévu une piste cyclable. La suppression de quelques places de stationnement à la hauteur du feu permettrait par ailleurs de créer une infrastructure cyclable continue.

Enfin en centre ville et au triangle des échoppes, aucune infrastructure cyclable n'existe actuellement. Le traffic est parfois dense, et l'emprise des voies de circulation réduites (souvent à cause du stationnement automobile) mettent les cyclistes dans des situations parfois peu confortables. 


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