A la page 72 de l’enquête ménages et déplacements 2009 de la CUB (pas très actuelle mais c'est la plus récente), on trouve un petit graphique qui en dit très long sur le potentiel de développement du vélo comme mode de déplacement dans notre métropole.
Il s’agit de la part modale de la voiture et des autres modes de déplacement en fonction de la distance parcourue.
La voiture assure déjà 25% des déplacements inférieurs à 1km. Dès la tranche de 1 à 2km, elle bondit pour flirter avec les 70%. Il faut savoir que ces trajets de moins de 2, 3 ou 4km constituent la plus grosse part des déplacements en voiture dans notre métropole et sont à une écrasante majorité réalisés avec le conducteur seul à bord.
Sur ces distances, le temps de trajet à vélo est souvent équivalent voir même parfois plus court que celui réalisé en voiture, étant donné les contraintes de cette dernière en terme de stationnement et de trafic. Par ailleurs notre territoire est plat et les conditions météos y sont au moins aussi favorables qu'à Copenhague ou Amsterdam. Il y a donc un potentiel très important pour le développement du vélo, qui sans doute n’échappe pas aux artisans du dernier plan vélo 2017-2020. J'ai tenté de le matérialiser très schématiquement sur le graphique par des projections en pointillés.
Que faudrait il pour atteindre ces objectifs ambitieux? Les experts de la métropole pointent dfférents leviers qui seront actionnés par le nouveau plan vélo : infrastructures, stationnements, services, urbanisme, communication... Mais finalement peut-être que tout ceci se résume à un problème culturel général : au niveau des usagers, des aménageurs, des urbanistes, et de nos élus eux même?
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